LETTRE AUTOGRAPHE de PAUL JAMATI A JEAN ROYERE (20/04/1928) 4 pages

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Vendedor: spr1893 ✉️ (747) 100%, Ubicación del artículo: Lons, FR, Realiza envíos a: EUROPE, Número de artículo: 225587389501 LETTRE AUTOGRAPHE de PAUL JAMATI A JEAN ROYERE (20/04/1928) 4 pages. LETTRE AUTOGRAPHE SIGNEE du poète, disciple de René Ghil, Paul JAMATI (1890-1960) à JEAN ROYERE (1871-1856) En-tête de la revue "LE MAIL" - 20 avril 1928 - 4 pages - 21x26,7 cm Le poète, disciple de René Ghil, vient seulement de recevoir « l’exemplaire de Ô quêteuse, voici ! » [Kra, 1928] et loue l’auteur du recueil : « Vous êtes un magicien incomparable. Comment pouvez-vous si miraculeusement vous tenir à la fois dans la vie et dans l’empyrée ? Et quelle musicalité, quelle simplicité multiple de symboles, quel attendrissement de cœur ! » Il a demandé à Divoire de lui réserver le compte rendu du volume. Il a reçu ses deux exemplaires du Figaro (supplément littéraire du 14 avril) où son article « Jean Royère, esthéticien » a été publié. Il parle ensuite de l’accueil critique de Paris au magnésium paru dans la collection « La Phalange » (Albert Messein, éditeur) en début d’année, essentiellement recensé dans la presse locale ; il a néanmoins reçu « des lettres excellentes, notamment de [leur] ami Normandy […], d’autres de Miomandre, de Mouquet, de Lebesgue : mais feront-ils des articles ? » Jamati pense qu’il sera inutile de sacrifier d’autres exemplaires pour le service de presse. Il consacrera volontiers « à [leur] cher ami Godoy un article analogue à celui [qu’il vient] d’écrire sur [lui] », mais il veut d’abord « parler d’Hosanna sur le sistre et de Ô quêteuse, voici ! dans une même chronique du Mail », revue qui « est d’ailleurs de plus en plus lue ». Il demande à Royère s’il compte publier « les poèmes inédits que laisse Jacques Prado » et termine sa lettre en l’invitant à venir passer, avec Madame Royère, « un dimanche entier à Orléans ». Le recueil posthume, Holocauste, de Prado paraîtra l’année suivante, avec une préface d’Henri de Régnier, dans la collection « La Phalange ». Description : voir plus haut Jean Royère un protagoniste oublié de la République des lettres Elle est bien cruelle, l’histoire de la littérature, qui taille à grands coups de serpe dans la mémoire collective pour y frayer un chemin rectiligne et en pente douce. Nul doute qu’un randonneur curieux, arpentant ce facile chemin le menant de la fin du XIXe siècle aux premières années de l’après seconde guerre mondiale, n’y trouverait, rythmant sa marche, que des balises déjà connues et rassurantes, car les chemins de la modernité sont de bitume. Aussi lui faudrait-il faire un bien grand pas de côté pour découvrir, recouverte par l’oublieuse végétation, la stèle couchée où ne se lit plus que difficilement le nom de Jean Royère. Jean Royère fut pourtant un incontournable animateur de la vie littéraire et intellectuelle entre 1905 et la fin des années 1930. Le poète, héritier de Mallarmé, avait publié son premier recueil l’année même où mourut le maître de la rue de Rome. Bien qu’il reniât cet essai de jeunesse, c’était incontestablement un signe pour celui dont la poésie devait être « obscure comme un lis ». Les Eurythmies qui composèrent le volume suivant (1904) exhibaient sans pudeur la filiation : « Le Poète avoue volontiers qu’une collaboration décente avec Stéphane Mallarmé […] l’induisit à prolonger au-delà de l’œuvre choisie le jeu émouvant de sa lecture en combinant – parée d’une grâce neuve et sans plus se souvenir de l’aurore que s’il se fût évadé en un midi supra terrestre – une Poésie qui contraignît le lisant à autant d’initiative que l’Écrivain, l’arrachant à cette route royale du verbe qui se déroule fertile et plate dans l’unanime majesté du paysage… » Probablement Mallarmé fut-il le sésame qui ouvrit à Royère les portes des milieux littéraires, lui permettant de rencontrer René Ghil et de convaincre ce dernier de relancer les Écrits pour l’art sous sa direction. La revue ne vécut qu’une année (du 15 mars 1905 au 15 février 1906), mais l’expérience suffit à Royère pour comprendre que la littérature se faisait là, dans ces laboratoires périodiques, et qu’il était fait pour fonder et animer des revues. La Phalange naquit cinq mois à peine après que les Écrits pour l’art eurent disparu. Elle dura bien plus longtemps, huit années, et réussit à s’imposer comme une des revues littéraires les plus importantes de cette époque, aux côtés du Mercure de France et de Vers et Prose . L’intelligence de Royère fut de ne pas en faire l’organe d’une école néo-symboliste dont il pouvait apparaître comme le théoricien, mais de l’ouvrir à tous les vents poétiques pourvu qu’ils entraînent dans leur souffle des talents, confirmés et nouveaux. La liste serait longue à dresser des collaborateurs de La Phalange , mais les listes ont leur beauté, alors cédons au plaisir de citer quelques noms, pêle-mêle : Paul Adam, Guillaume Apollinaire, Maurice Barrès, Léon Bloy, Jean de Bosschère, André Breton, Ricciotto Canudo, Francis Carco, Paul Claudel, Tristan Derème, Georges Duhamel, Léon-Paul Fargue, Paul Fort, Louis de Gonzague-Frick, Henri Ghéon, René Ghil, André Gide, Mécislas Golberg, Remy de Gourmont, Max Jacob, Edmond Jaloux, Francis Jammes, Alfred Jarry, Gustave Kahn, Valery Larbaud, Stuart Merrill, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Comtesse de Noailles, Julien Ochsé, Louis Pergaud, Hen-ri de Régnier, Jules Romains, Han Ryner, André Salmon, André Spire, Lau-rent Tailhade, Albert Thibaudet, Émile Verhaeren, Francis Vielé-Griffin, etc. Éclectique, La Phalange le fut incontestablement. Aussi donne-t-elle un assez juste aperçu de l’ébullition littéraire de l’époque, accueillant dans ses pages, des représentants de toutes les tendances et quelques-uns des poètes qui orienteront bientôt l’avenir. Mais La Phalange , ce fut également et surtout un groupement d’écrivains, certes divers, mais que la personnalité du directeur parvenait à fédérer. Ce dernier, sans doute, n’avait pas suffisamment l’âme d’un prosélyte pour épurer la ligne éditoriale de la revue et résister à la progression de la toute jeune et plus combattive Nouvelle revue française, puis à la guerre qui allait éclater. Le conflit mondial atténua l’influence de Royère, mais ne l’étouffa pas. Il continua de publier poèmes et articles, et lança, avec Charles Tillac et André Mora, une nouvelle revue : Plume au vent (1922) qui n’eut que quatre numéros. Puis La Phalange ressuscita une première fois, en 1924, sous la forme d’une collection, toujours sous sa direction, chez l’éditeur Albert Messein. Fidèle dans ses amitiés et dans ses admirations, Royère y édita des ouvrages des collaborateurs de la revue : Dieu de Paul Adam, Poèmes triviaux et mystiques de Nau, Le litre et l’amphore de Jean Florence, Ce vice impuni, la lecture de Larbaud, Il y a de Guillaume Apollinaire, Labyrinthes de Robert de la Vaissière (Claudien), Prose et vers de Stuart Merrill, Les images de Grèce d’Albert Thibaudet, L’aurore du soir de Louis Mandin, etc. Et, fidèle à son esprit d’ouverture, des recueils de poètes nouveaux : Emmanuel Lochac, André Mora, Armand Godoy, etc. C’est dans la collection de « La Phalange » que Jean Royère publia aussi l’essentiel de son œuvre  développant la théorie du Musicisme. Puis vinrent Le Manuscrit autographe (1926-1933), la luxueuse revue éditée par Blaizot, qui contribua à faire monter la cote des manuscrits anciens et modernes, et L’Esprit français (1929-1933), d’abord journal littéraire puis revue. Puis vint la nouvelle Phalange (1935-1939), qui fit le mauvais choix idéologique, pour résister contre la double influence communiste et nazie, d’une alliance latine et méditerranéenne « France – Italie – Espagne ». Puis vinrent la guerre et l’après-guerre, et le temps de l’oubli. [notice de Mikaël Lugan]

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Mots-clés : Surréalisme, Poésie, Littérature, Pléiade, Edition originale, Romantisme, Bibliophilie

  • Condition: Usado
  • Condition: Bon état.
  • Nombre de pages: 4
  • Epoque: XXe siècle
  • Type: Lettre
  • Sous-type: Autographe sur papier
  • Pays de fabrication: France
  • Région: France
  • Thème: Littérature

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